Les PME innovantes fondées sur la recherche : les nouveaux acteurs de la compétition mondiale ?

Par Emmanuel FREMIOT

Introduction

La compétitivité mondiale du 21ème siècle est marquée par l’essor économique des pays dotés d’entreprises industrielles fortement intensives en R&D et d’un système de formation et de recherche tournée vers l’innovation. La France quant à elle continue de faire prévaloir ses entreprises nationales faiblement intensives en R&D (considérées comme « les champions »), au lieu de se tourner vers un accompagnement plus actif et plus durable auprès d’organisations innovantes telles que les jeunes entreprises innovantes fondées sur la recherche. Cette mobilisation désespérée des pouvoirs supérieurs régaliens, ceux à la disposition de l’Etat comme des instruments au service d’une politique économique semble correspondre à un unique objectif : rallonger encore l’espérance de vie de son modèle économique actuel peu enclin aux ruptures nécessaires pour faire émerger des futurs GOOGLE. Il n’est donc pas étonnant que la France « manque l’équivalent de 10 000 entreprises de 300 salariés » (Betbèze & Saint Etienne, 2006) malgré un ensemble de mesures et de dispositifs organisationnels (PFT, Incubateurs, SAIC, etc.), financiers (FCPI, FIP, etc.), fiscaux (CIR, BSPCE, etc.) et institutionnels (Clusters, pôles de compétitivité, etc.) proposés par l’Etat aux niveaux national, régional et local en vue de favoriser, de faciliter et d’accélérer les processus de transferts technologiques vers les PME et la création d’entreprises technologiquement innovantes.

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